LARGAGE
Le largage peut apparaître comme une action banale sans compétences ou attentions particulières = FAUX !
Si les accidents liés directement au largage sont faibles c'est parce que de paramètres à prendre en compte sont respectés.
Le largage c'est donc :
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Observer la météo
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Déterminer l'axe et le point de largage
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Déterminer l'ordre des départs
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Rester en relation avec le pilote pendant le vol
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Organiser les dernières vérifications dans l'avion
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Surveiller la prise d'axe et regarder dehors pour faire le point de largage
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Anticiper et cadencer les mises en place et départs
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Intervenir en cas d'évacuation ou d'atterrissage forcé
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Vérifier que tout le monde est bien ouvert
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Vérifier que tout le monde est bien rentré
Le largage c'est aussi être attentif :
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Quand il y a plusieurs passages
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Quand plusieurs avions larguent en même temps
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Avec un avion gros porteur
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Quand plusieurs avions larguent en même temps
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Quand il y a du traffic aérien (planeurs, ULM,...)
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Lorsque le vent en altitude est fort
Pour une personne titulaire du brevet BPA, il est demandé d'être autonome au largage, c'est à dire : savoir se larguer. Il ne vous sera pas demandé de larguer d'autres personnes mais en cas de séance autonome il vous faudra avoir les mêmes connaissances qu'une personne titulaire du brevet C afin d'assurer la sécurité avec les autres titulaires du BPA.
C'est dans l'avion que l'on apprend à larguer, à condition de connaître et de prendre en compte tous les paramètres qui entrent en jeu. Il faut donc :
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au sol, avant d'embarquer :
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observer et analyser les informations météo
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déterminer l'axe et le point de largage
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en vol, avant de sauter :
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contrôler l'axe et le point de largage
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s'assure que l'espace aérien est libre (pas de voilures ou d'aéronefs dans la zone de largage)
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INTRODUCTION :
MÉTÉO :
Grâce aux connaissances acquises dans le cours "Météorologie", il vous faudra observer et analyser les conditions météorologiques avant d'aller sauter.
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Le vent :
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Quelle est la direction et la force du vent au sol ?
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Quelle est la direction et la force du vent en altitude ?
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Le vent est-il régulier ou souffle-t-il en rafales ?
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La couverture nuageuse :
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Quelle est la couverture nuageuse ?
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Quelle est la hauteur du plafond ?
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Quel est le type de nuages ?
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La visibilité :
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La visibilité est-elle suffisante ?
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Les turbulences :
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Risque-t-on de rencontrer de fortes turbulences ?
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Le risque orageux :
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Le développement d'orage est-il probable ?
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Imminent ?
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LA DÉRIVE :
La dérive est une notion fondamentale dans la détermination du point de largage. Il s'agit du déplacement horizontale dû au vent.
Nous la subissons en chute et sous voile. Pour larguer, il ne sera pas nécessaire d'effectuer un calcul avec précision mais un calcul rapide pour l'évaluer sera intéressant.
Sous voile, la dérive sera différente si l'on reste toujours vent de face ou au contraire vent dans le dos. C'est pourquoi, dans notre calcul, nous ne tiendrons pas compte de la vitesse horizontale de la voilure mais uniquement du temps de descente sous voile pour obtenir une moyenne.
Exemple simple :
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Entre 4000m et 1000m : le vent est de 12 m/s
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Entre 1000m et 0m : le vent est de 8 m/s
En chute (60 secondes) : 50 x 12 = 600 --> 600m de dérive en chute
Sous voile (240 secondes) : 240 x 8 = 1920 --> 1920 --> 1920m de dérive sous voile
Dérive totale : 600 + 1920 = 2520m environ entre le point de largage et le point d'atterrissage
Rappel :
Nous chutons environ à 50m/s en position à plat = nous perdons 50m toutes les secondes. La phase de chute est de 3000 (de 4000m à 1000m)
Calcul du temps de chute : 3000 / 50 = 60 --> Nous chutons environ 60 secondes
Attention d'utiliser les bonnes unités : Vent en mètres/secondes = temps de chute et sous voile en secondes
Une fois la dérive totale calculée, nous allons pouvoir fixer l'axe de largage. Sur l'aérodrome de Villemarie, il nous est imposé de larguer parallèle à la piste, peu importe la direction du vent.
La piste est orientée Est et Ouest ce qui veut dire que nous pouvons larguer face au vent lorsque celui souffle de l'Est ou de l'Ouest.
Lorsqu'il vient d'une autre direction, il va falloir décaler l'axe de largage. Plus le vent souffle fort, plus il faudra décaler l'axe. L'idéal est de larguer à une distance de la zone d'atterrissage égale à la dérive totale.